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Comprendre le langage du corps et de ses maux

Dernière mise à jour : 25 mars

Notre corps manifeste un très grand nombre de maux et de troubles très diversifiés, qu’ils soient mécaniques (arthrose, articulation douloureuse ou bloquée…), fonctionnels (troubles du transit, cutané, du sommeil, gynécologiques…) ou tissulaires (kystes, tumeurs divers…), ou encore auto-immuns (thyroïde, pancréas, systémique…).




 

Mais pourquoi observons-nous tant de lésions si variées ?

Pourquoi ne manifestons-nous pas tous les mêmes problèmes ?

Vous allez me dire que la réponse est simple !

Nous ne sommes pas tous les mêmes.

Et sur ce point je suis tout à fait d’accord, mais alors, la question centrale que je pose est :

Si nous sommes tous différents, pourquoi avons-nous droit à des traitements identiques, ou presque ?

 

1. Deux champs de vision : médecine allopathique et médecine alternative

 

La médecine allopathique a simplifié et unifié des traitements médicamenteux pour pouvoir les appliquer à une majorité de la population, ce qui a l’avantage de traiter un maximum de personnes.

Malheureusement cela a pour revers de pouvoir entrainer des effets indésirables  sur une part de cette population qui n’entre pas exactement dans le champ d’application du médicament. Du coup, leur corps est influencé par le traitement, bien au-delà du but escompté.

 

À l’inverse, nous avons développé beaucoup de thérapies annexes entrant dans la catégorie des médecines alternatives avec des axes de traitements divers et variés qui soulagent une partie de la population, mais qui pour autant n’ont pas d’effets aussi mesurés que les normes exigées par la médecine et la science.

 


Par exemple, des études ont montré l’impact du yoga où de la méditation sur l’équilibre général du corps, ou encore la modification du code génétique après des traitements en acupuncture. Néanmoins, il n’y a pas d’étude, à ma connaissance, qui montre une plus grande efficacité d’une thérapie alternative où d’une autre sur les céphalées, les troubles du sommeil, la dépression, l’acidité gastrique, une thyroïdite d'Hashimoto où une rectocolite hémorragique, pour ne citer que cela.

 

D’autre part, si nous considérons l’environnement et l’alimentation comme un des facteurs premiers de pathologies, nous devons alors notifier que les personnes qui s’alimentent bien et qui ont une vie globalement saine ne sont pas, pour autant, exempt de pathologies, douleurs et troubles diverses.

 

Les êtres humains sont donc coincés entre une vision allopathique efficace, mais qui ne règle pas les problèmes de manière personnalisée (et peut engendrer des effets indésirables) et une vision alternative qui n’est pas unifiée et dont le manque de preuves scientifiques entraîne un manque de crédibilité et d’efficacité.

 

2. Porter un regard différent sur la prise en charge de l’individu

 

Le facteur intrinsèque de l’individu, sa spécificité interne est le seul facteur à la fois variant chez chacun d’entre nous, et à la fois commun à tous puisque notre anatomie et notre physiologie fonctionne sur les mêmes bases. Les constantes sont globalement les mêmes pour tout le monde, les mêmes régions du corps et du cerveau répondent aux mêmes stimulations et aux mêmes hormones.

Nous avons donc une base commune qui présente des variations entre individus.

 

La médecine moderne a standardisé la lecture du corps et donc son traitement sur la base des mesures que nous pouvons faire dans le sang, les tissus, l’activité nerveuse.

 

Et si nous standardisions la symptomatologie sur les bases communes que nous pouvons retrouver chez absolument tout le monde ?

 

Pour ce faire, nous devons, en premier lieu, analyser le mécanisme de fonctionnement de chaque individu.

Chaque personne est unique, et face à une même stimulation, sa réaction est spécifique.

Il existe donc une variabilité de stimulations et une variabilité de la réponse qui est celle-ci, basée sur le programme émotionnel de l’individu.




Par exemple, certains d’entre nous sont affectifs, d’autres relationnels, d’autres encore, entreprenants, protecteurs, orateurs. Toutes ces tendances se retrouvent au sein des familles et sont enrichies de l’éducation et de l’expérience propre à chacun.

 

Nous avons donc un système interne qui est (programmé et fonctionnant toujours de la même manière) qui est confronté à des informations externes, qui elles, varient constamment.

 

Alors, comment un système qui fonctionne toujours de la même façon peut-il comprendre et intégrer des informations qui varient perpétuellement ?

La réponse est simple, il ne le fait pas !

 

Certaines stimulations vont à l’encontre du système intrinsèque de l’individu et deviennent source de stress. C’est à ce moment-là qu’apparait l’augmentation de la tension interne qui va avoir besoin de s’exprimer, de sortir du corps, afin que le système retrouve son homéostasie.

 

À regarder les personnes qui nous entourent, certaines sont « stressées » par une chose qui ne nous « stresse » pas, et vice versa. Toutes les stimulations sont prises à des valeurs intrinsèques et c’est pour cela que le mot « stress » est inapproprié. Un évènement pouvant changer la vision que nous avons d’un chien, par exemple, transforme ce chien en un « stress », alors qu’avant, il pouvait, par exemple, être source de réconfort.

Il ne s’agit là que d’un jugement intrinsèque et subjectif (c’est le cas pour tous les évènements).

Notre cerveau n’a pas compris ni géré l’information afférente, nous sommes donc responsables de notre « stress ». L’environnement externe n’est donc pas à blâmer.

 

Une fois que cette information est venue déranger notre équilibre interne (qui n’est pas toujours au mieux), il faut alors compenser et délester cette pression.

C’est alors que le corps va parler à notre place.

Nous connaissons tous cette phrase : « la maladie, c'est le mal qui dit. »

Les maux (mots) expriment donc ce que le système n’a pas su gérer.

 

De ce fait, nous pouvons faire une lecture en sens inverse, ainsi que beaucoup de thérapeutes, comme Christian Flèche et Jacques Martel, l’ont fait.

 

Beaucoup d’informations fournies sont vraies et vérifiables, mais malheureusement certaines ne le sont pas et le travail ne fait donc pas consensus. Ce qui est logique, car leur grille de lecture est soit trop large et variée, soit elle ne s’applique pas à tout le monde.

Au même titre que toutes les personnes atteintes de la grippe présentent le virus en elle à 100%, il faut également que la grille de lecture de la symbolique du corps soit juste à 100%. Et c’est une condition sine qua none !

 

3. La trilogie qui influence le bien-être de l’être humain

 

Il existe un écosystème composé de trois entités qui interagissent en permanence :

 

-          L’environnement extérieur, c’est-à-dire l’ensemble de tout ce qui compose le monde qui nous entoure, que ce soit matériel, climatique, bactérien, où, viral, végétal, animal ainsi que nos semblables. Ces deux derniers êtres vivants portent aussi en eux tout le cortège émotionnel et les outils de communications dont ils disposent.

-          Notre système nerveux, il comprend la réunion de notre conscient, à savoir notre mental qui analyse et réfléchit, et d’une part inconsciente qui gère l’ensemble des informations sensorielles, autrement dit émotionnelles, grâce au système limbique.

-          Le corps physique, il est la source de communication et d’interaction directe avec l’environnement. C’est lui qui crée la sensation qui va remonter au système nerveux et être transformée en émotion.

 

La coexistence de ces trois parties de l’équation dont le fonctionnement est purement physiologique et physique (résultat même de millions d’années d’évolution) nous oblige à les considérer simultanément dans les mécanismes qui modifient notre équilibre et notre physiologie. Ce sont nos maux, nos douleurs, nos troubles et pathologies.




 

Retirer de l’équation un des facteurs masque une partie de la problématique.

De manière très imagée, 1+2+3= 6, ce qui simple est et clair. Mais si nous écrivons 1+2=6 en omettant volontairement le « 3 » (3ᵉ partie de cet écosystème), la résolution de l’équation est impossible.

Si le 6 représente la santé, alors ne travailler que sur les facteurs 1 et/ou 2 mène à l’échec ou à une résolution partielle. De manière très factuelle et pragmatique, nous pouvons faire ce constat : la maladie perdure, voire progresse, dans le monde alors que nous disposons d’une foultitude de médicament.

 

Alors comment pouvons-nous réduire, voire éradiquer ces maux, en prenant en compte l’individu dans sa globalité et en considérant l’ensemble des solutions allopathiques et alternatives ?

 

Vous trouverez des éléments de réponse dans la deuxième partie de cet article.

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