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L'arthrose, une pathologie articulaire pas si mécanique que ça.


L’arthrose est un mécanisme dégénératif et progressif qui touche les articulations du corps, quelle que soit leur localisation. Cette pathologie est diagnostiquée à partir de l’âge de 40 à 50 ans et tend à s’intensifier et à se développer dans le corps avec l’avancement de l’âge.


Généralement, elle est observée en premier sur les grosses articulations du membre inférieur tel que les genoux, le bassin, mais également sur les articulations du dos (vertèbres) et sur les mains.


Cette pathologie se manifeste sous forme d’inflammation accompagnée de douleurs localisées au niveau des articulations. Elle évolue progressivement et par poussées durant des années, entraînant une augmentation des douleurs, une perte de mobilité et une déformation de l’articulation.

Cela devient très handicapant pour le patient qui va alors perdre en autonomie, ne pouvant plus marcher correctement, ou encore maintenir sa posture ou se servir correctement de ses mains.


Il a été corrélé à cette pathologie, des facteurs négatifs favorisant son évolution, comme par exemple des contraintes physiques liées au travail (mauvaise posture, charges trop lourdes), où des facteurs inflammatoires alimentaires (les laitages). En effet, certaines protéines, le lactose notamment, peuvent passer la barrière intestinale lorsque celle-ci est enflammée, et venir se fixer sur des récepteurs membranaires situés au niveau articulaire.


Comment se déclenche l’arthrose ?


Il existe un phénomène d’usure prématurée de l’articulation qui est issue d’une destruction/reconstruction permanente du cartilage. Cela entraîne progressivement sa déformation et une perte de capacité de glissement des deux os de l’articulation. Cette modification anatomique entraîne une diminution de la mobilité de l’articulation et son remaniement.


En parallèle, tout le tissu périphérique est enflammé et douloureux.

Il est souvent relaté par les patients et la croyance populaire que la douleur se situe au niveau osseux. Ce qui ne peut être le cas puisqu’il n’existe pas de terminaisons nerveuses au niveau du cartilage.

En revanche, tout le tissu périphérique (muscles, tendons, ligaments, tissu conjonctif, capsule articulaire) est très riche en innervation et vascularisation. C’est lui qui est responsable de la douleur que le patient endure année après année.


Tous ces tissus répondent à une commande centrale qui n’est autre que le système nerveux. Il le fait au travers du système neurovégétatif qui modifie la vascularisation locale et les tensions faciales, et au travers du système musculosquelettique en modifiant le tonus musculaire.

Ces stimulations sont automatiques et inconscientes, et sont soumises à l’activité du système limbique qui régit l’information sensorielle et émotionnelle.


La réponse neurovégétative et musculosquelettique est donc sous la dépendance de nos émotions, celles qui sont enregistrées en nous, et celles que nous vivons au quotidien.


En quoi les émotions peuvent agir sur l’arthrose ?


Il est donc intéressant de comprendre le mécanisme émotionnel intrinsèque de l’individu et son histoire afin de le guider progressivement vers une amélioration de son état. Néanmoins, certaines choses sont trop ancrées et présentes pour avoir un impact significatif.


Il est aussi à noter qu’une amélioration de l’état n'entraîne pas un remaniement miraculeux du cartilage pour qu’il retrouve son aspect initial.

D’ailleurs, cette altération du cartilage est induite par la compression articulaire permanente résultant de la tension tissulaire périphérique.

En effet, tous les tissus articulaires étant tendus en permanence, ils rapprochent les deux os de l’articulation, réduisant l’espace entre les deux cartilages et augmentant son usure. C’est un peu comme deux rouages qui fonctionnent sans matière grasse.


Ces mêmes tensions tissulaires ont pour conséquence une diminution de la vascularisation avec une acidification du pH par baisse d’oxygène, augmentation des toxines et des facteurs inflammatoires.


Les conséquences sont donc doubles. Dans un premier temps au niveau périarticulaire, et dans un second temps au niveau cartilagineux.


Quel est le lien entre émotion et arthrose ?


Nous venons de voir que les tissus périarticulaires sont sous la dépendance du système limbique, grand régisseur de nos émotions. Chaque personne éprouve des émotions. Pour autant, toutes les personnes ne présentent pas d’arthrose.

Il convient alors d’analyser le mécanisme arthrosique sous un autre angle : celui de la symbolique émotionnelle commune à toutes les personnes manifestant de l’arthrose.


Une articulation est un plan de glissement et de mouvement permettant la mobilité du corps pour se déplacer, communiquer, et agir sur son environnement de manière plus riche et adaptée que si nous étions immobiles.

Une perte de mobilité d’une articulation empêche donc la personne d’agir où de se mouvoir comme elle le fait d’habitude, comme si elle avait intérêt à ne pas le faire.

Ce phénomène apparaît à la suite d’une souffrance déjà vécue auparavant et ayant entraîné une culpabilité souvent inconsciente.

L'évènement va, dans un premier temps, créer une tension de l’articulation pouvant aller jusqu’à son blocage (épaule gelée par exemple). Puis si le mécanisme de stress se répète ou si la souffrance initiale est trop grande et non libérée, la tension continue durant des années, induisant l’apparition des premiers troubles arthrosiques et d’une arthrose dégénérative.



Comment expliquer la localisation de l’arthrose ?


Pourquoi certaines personnes manifestent de l’arthrose aux membres inférieurs et notamment aux genoux, d’autres au dos et d’autres aux membres supérieurs ?


La localisation dépend de 2 facteurs :

  • Le terrain de l’individu, c’est-à-dire où sont les tensions corporelles induites par sa programmation émotionnelle. Certains auront des tensions sur le petit bassin induisant un terrain de membre inférieur, d’autres de la région thyroïde par exemple, avec pour conséquence une fragilité du membre supérieur.

  • Le second est le type d'événement vécu et qui crée une aggravation du terrain.

Un accrochage en voiture où une opération d’appendicite auront beaucoup moins d’impact émotionnel que la perte d’un proche où une séparation.

L’impact d’un événement dépend de la façon dont le reçoit l’individu et de son histoire.


Nous pourrons rajouter les facteurs mécaniques, physiques, comme cités plus haut, (une posture de travail par exemple), où une activité sportive intensive pendant des années.

Cela correspond plus à la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Retirer l’activité physique de l’équation ne réduit que très peu le facteur d’usure.


Quelques exemples de personnes atteintes d’arthrose


Une personne ayant une arthrose avancée du genou gauche correspond à un mécanisme relationnel dans lequel la personne ne se sent pas soutenue.

Par exemple, quelqu’un qui veut toujours concilier, mais qui a un compagnon qui ne veut jamais trouver de terrain d’entente et fonctionne en s’imposant.

La souffrance non acceptée induite par ces échecs permanents dans la relation va endolorir le genou puis se fixer au cours des années, empêchant symboliquement le mouvement qui est l’action de vouloir concilier.

Le genou devient le support de la souffrance inconsciente.

Si c’est le genou droit, nous aurions pu lire que l’autre impose des attitudes et un mode relationnel sur lequel nous luttons. Par exemple, une amie qui donne son avis sur tout, quitte à être blessante alors que rien ne lui est demandé.

La répétition de la souffrance induite, sans réponse de notre part (car c’est notre amie et nous ne voulons pas risquer de la perdre), fixe progressivement le genou pour nous déculpabiliser de ne pas répondre et de ne pas réussir à équilibrer la relation.


Il en sera de même pour une épaule gauche bloquée et arthrosique. Ici, ce sera l’action de l’individu qui aura été entravée où non soutenue. Par exemple, un bien familial que l’on veut vendre pour le gain financier, mais auquel les frères et sœurs s’opposent.

La culpabilité induite par le clan familial où la déception induite par l’impossibilité de toucher son argent va entraîner de la frustration et symboliquement l’immobilisation de l’épaule.


Nous n’allons pas exposer ici toutes les articulations du corps, mais vous comprendrez que le mécanisme arthrosique n’est pas une usure anodine d’une articulation, mais un mécanisme beaucoup plus complexe et répété durant des années. Ce mécanisme est basé sur un fonctionnement intrinsèque de l’individu et des événements auxquels il fait face.


Ces événements se nomment communément le stress. Mais, tous les stress ne se valent pas, et tous n’ont pas la même valeur dans la tête de celui qui le vit.


De ce fait, les conséquences sur le corps sont aussi très différentes d’un organisme à l’autre.


Comment le Processus Neurolink peut agir sur l’arthrose ?


Le Processus a une action libératrice des émotions inscrites dans le corps par le biais du système limbique qui va inhiber les tensions articulaires entraînant une meilleure oxygénation facilitant le mouvement de l'articulation.

Ainsi, l’articulation n’étant plus en compression, le phénomène d’usure diminue et l'inflammation disparaît.

C’est ainsi qu’il va permettre à la personne de se libérer de la souffrance, générée par l'événement traumatique.

D’autre part, par sa particularité de reprogrammation du système en profondeur, il va aider l’organisme à fonctionner de façon fluide, de et durable.

Pour finir, le fait que le patient prenne conscience de ce qui génère des douleurs lui permet de ne pas reproduire les mécanismes qui amènent le dysfonctionnement.



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